Ces familles viennent de Mandelia et de Ngumo, localités situées au sud-ouest du territoire de Lubero. Elles ont commencé à quitter leurs localités depuis une semaine, fuyant les opérations militaires de ratissage menées par les FARDC contre les Maï-Maï réfractaires dans ce secteur, selon leurs témoignages.
Ces déplacés trouvent refuge à Kantine, à environ 50 kilomètres à l’ouest de territoire de Beni. Leurs conditions de vie restent déplorables, selon les témoins sur place.
Des nombreux déplacés passent la nuit à la belle étoile. Certains sont logés dans des familles d’accueil tout aussi démunies.
A Kantine, une ONG locale d’encadrement des jeunes a recensé ces déplacés et leur a offert une première assistance. Cependant, les responsables de l’ONG se disent débordés face au nombre de déplacés toujours croissant.
Ils ont lancé le week-end dernier un S.O.S aux autorités et aux organisations humanitaires pour renforcer l’assistance à ces familles des déplacés.
Ce mouvement de déplacement est confirmé par les autorités administratives de des territoires de Beni et Lubero ainsi que de la société civile.