Près de trois semaines après leur départ forcé de Zambie, 30 Congolais attendent de connaître leur sort dans les installations de la Direction générale des Migrations (DGM/Katanga) à Lubumbashi. Ils décrient leurs conditions de vie et plaident pour une intervention des autorités en leur faveur.
Ces personnes vivaient précédemment dans un camp de réfugiés à Solwezi, de l’autre coté de la frontière.
L’un d’entre eux témoigne :
Depuis que nous sommes arrivés, nous n’avons reçu aucune visite de nos autorités. Les conditions de vie deviennent difficiles, nous passons la nuit dans les couloirs, les autres la passent à l’extérieur.
Concernant une hypothétique aide officielle, les expulsés vivent dans l’incertitude :
Nous ne savons pas de qui nous dépendons. Du gouvernement ou du HCR ? A qui pouvons-nous réclamer nos droits ? Le HCR nous a aidés par rapport à nos familles restées en Zambie. Nous cherchons donc à dialoguer pour être réunifiés.