L’obtention de nouvelles plaques minéralogiques n’est pas une sinécure, a constaté Radio Okapi lors d’une enquête menée lundi à la Direction générale des Impôts (DGI) à Kinshasa. Il faut patienter au moins un mois pour acquérir ces plaques.
A l’entrée de la DGI/Kinshasa, une foule patiente. Chacun scrute les listes affichées pour savoir si son nom y figure. C’est l’une des conditions pour obtenir de nouvelles plaques d’immatriculation. Beaucoup affirment avoir déposé leur dossier un mois auparavant. Un homme qui vient de changer ses plaques témoigne:
C’est un parcours du combattant. Ça fait plus d’un mois que j’attends, ce n’est qu’aujourd’hui que je pourrai avoir les plaques, sans carte rose. Et là, je ne sais même pas quand j’aurai la carte rose.
Les conducteurs qui souhaitent acquérir leurs premières plaques doivent s’armer d’encore plus de patience.
Contre-vérification
Selon plusieurs témoins, il faut attendre une contre-vérification auprès de la Direction générale des Douanes et Assises (DGDA, ex-Ofida). La démarche est officiellement gratuite. Mais en réalité, elle est d’autant plus monnayée qu’elle prend du temps.
Certains usagers parlent d’un « désordre organisé » voulu au niveau de la DGI.
Mais l’organisme concerné rejette cette accusation. Il fait savoir que le temps imparti pour l’octroi des plaques ne dépasse pas une semaine. Le problème, explique-t-on à la DGI, tient à l’afflux récent de demandeurs qui attendent le dernier moment pour se présenter.
Chaque jour, ajoute la DGI, les listes sont affichées et au moins 350 plaques sont attribuées.