«Il est possible de mettre fin au phénomène des violences sexuelles en RDC.» Margot Wallstrom l’a déclaré vendredi aux victimes en convalescence à l’hôpital de Panzi à Bukavu, au Sud-Kivu. «Ensemble, nous allons y arriver,» a ajouté la représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies en charge des violences sexuelles dans les zones de conflit.
S’enquérir de la situation en RD Congo, écouter les personnes maltraitées, discuter avec le gouvernement congolais, les objectifs de la première visite au Congo démocratique de Margot Wallstrom sont nombreux.
Par ailleurs, la représentante spéciale a souligné la nécessité d’assister les victimes, de garantir leur protection contre les représailles, de lutter contre l’impunité, de réformer le secteur de sécurité et de rendre disponibles les ressources nécessaires.
Elle a ajouté:
Il faut donner le pouvoir, de la voix aux femmes. Il faut aussi bien coordonner et harmoniser toutes les actions des agences des Nations unies. Et il faut mieux communiquer avec la population, pour expliquer le rôle des femmes.
A l’issue de sa mission, la représentante spéciale donnera une conférence de presse dimanche à 16 heures (locales) au quartier général de la Monuc à Kinshasa.