Aucune pharmacie n’a ouvert ses portes vendredi sur l’ensemble de la ville de Mbuji Mayi.
L’association des propriétaires des pharmacies proteste contre le scellage de quelques officines par la Sonas, la société nationale d’assurance.
La Sonas reprochent à certains tenanciers des pharmacies de ne pas payer l’assurance incendie.
Elle insiste sur le caractère obligatoire de l’assurance incendie.
Le comité de l’APROPHA (Association des propriétaires des pharmacies) a donc décidé de n’ouvrir aucune pharmacie dans la ville.
Pendant ce temps, les premières victimes sont les personnes malades qui ne savent se procurer les médicaments pour se faire soigner.
Les responsables des centres de santé se sont plaints de cette situation dès les premières heures de la journée.
Jeudi, les agents de la brigade anti-fraude et ceux du parquet réquisitionnés par la Sonas, ont procédé au scellage de quelques pharmacies.
Les autres propriétaires des pharmacies en ordre avec la Sonas ont décidé de fermer en signe de solidarité avec leurs collègues sanctionnés.
Pour l’instant, les propriétaires des pharmacies demandent des négociations avec la Sonas pour revoir le montant de l’assurance incendie. Montant qui varie entre 170 USD et 350 USD.
En réponse, la Sonas précise que le montant de l’assurance incendie est fixé selon l’activité exploitée.
Elle se dit disposée à aller jusqu’au bout avec le recouvrement forcé.