Elèves congolais revenant de l'école (archives)
L’ONG Association des volontaires du Congo, ASVOCO, vient de lancer à Goma la campagne sur la sécurisation des enfants en milieu scolaire. L’objectif visé est de placer les principaux acteurs de l’éducation, dont l’Etat congolais, les parents, les enseignants, devant leurs responsabilités.
Au cours de cette campagne de vulgarisation de la loi relative aux droits reconnus à l’enfant, un accent particulier est mis sur la sécurisation des enfants en milieu éducatif. Des exclusions arbitraires des élèves pendant les examens et les heures de cours, constituent des tracasseries scolaires pour ASVOCO . Dufina Tabu Mwene Batende, responsable de l’ASVOCO, explique :
La sécurisation des enfants, c’est-à-dire l’enfant est sécurisé par une loi. Maintenant, il faut sécuriser cet enfant, ne plus le retrancher de l’éducation, sous prétexte qu’il n’a pas payé les frais scolaires, il n’a pas ceci… ça ne concerne pas les enfants. Les frais scolaires, c’est un problème entre la direction de l’école les parents, s’ils ont une convention.
L’initiative de cette organisation est saluée par les différents délégués de l’éducation présents au lancement de cette campagne. Ceux-ci estiment cependant que la responsabilité incombe en premier lieu à l’Etat congolais qui est le premier responsable des toutes les tracasseries que subissent les élèves en milieu scolaire.
Ces acteurs argumentent que le gouvernement doit payer ou allouer un salaire décent aux fonctionnaires.
L’ASVOCO compte entamer dans un avenir proche, la vulgarisation de la loi portant protection de l’enfant à travers les écoles du Nord-Kivu. Le premier pool ciblé, c’est la ville de Goma.
