Depuis le lundi 13 octobre 2025, les enseignants du sous-secteur de l’éducation Kibombo 1 et 2, dans la province éducationnelle Maniema 2, ont déclenché une grève pour protester contre le non-paiement de leurs salaires des mois d’août et septembre 2025. Ils conditionnent la reprise des cours au versement de ces salaires ainsi qu’à la prise en compte de leurs revendications, notamment l’amélioration de leurs conditions sociales.
Lors d’une assemblée générale, les enseignants ont dénoncé une situation devenue intenable, affirmant qu’ils ne peuvent plus subvenir à leurs besoins ni à ceux de leurs familles.
Jonathan Edongo Mulenda, permanent territorial du Syndicat des enseignants du Congo (SYECO), a tiré la sonnette d’alarme en soulignant que la vie est devenue insoutenable pour les enseignants.
« Nous sommes le 13 octobre, et nous n’avons toujours pas perçu nos salaires d’août et septembre 2025. La vie est devenue insoutenable pour les enseignants », déplore-t-il.
Outre les arriérés de salaire, les enseignants dénoncent aussi le non-fonctionnement de la mutuelle de santé malgré des prélèvements mensuels effectués depuis février 2025, ainsi que des retenues injustifiées pour la Caisse nationale de sécurité sociale des agents publics (CNSSAP) depuis 2023 sans prestations.
Ils accusent ces dysfonctionnements de constituer une forme de rançonnement déguisé et déplorent que les enseignants meurent sans bénéficier d’une prise en charge médicale ou de droits sociaux adéquats.