L’invalidation du candidat député national Sam Bokolombe par la Ceni lors des élections législatives nationales de 2023 à Basankusu dans le grand Equateur refait surface, avec des conséquences de droit qui en découlent. Sur base de quels éléments la Ceni procède à l’invalidation de certains candidats à la députation nationale, a l’annulation de leurs scrutins, en l’occurrence Sam Bokolombe ? Quelles conséquences de droit découlent d’une telle décision, lorsque la justice classe le dossier de l’enquêté sans suite ? C’est la problématique qu’aborde le magazine de promotion des droits et devoirs avec le professeur Sam Bokolombe, candidat député national de Basankusu invalidé pour des présomptions de vandalisme, détention illégale des kits électoraux, bref, fraude électorale, selon les accusations de la Commission électorale nationale indépendante. A l’issue d’une enquête menée à ce sujet, le parquet général près la Cour de cassation qui s’était saisi de l’affaire a fait savoir à la victime par sa lettre du 3 février dernier qu’il classait ledit dossier sans suite, faute de preuve. Cela, après avoir demandé à la Ceni de prouver ses accusations et après un appel à témoin sans résultat. Blanchi, Sam Bokolombe menace ainsi de traduire en justice le président de la Ceni et l’Etat congolais pour obtenir réparation du préjudice causé. Mais quelle leçon juridique peut-on tirer de ce feuilleton ? Explications du professeur avec Jeef Ngoy Mulonda.
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