La population de la ville de Lubumbashi demande au Gouvernement de trouver des solutions idoines face à la persistance de la pénurie de carburants, particulièrement de l’essence dans la ville cuprifère.
Les pétroliers disent de leur part ne pas être impliqués dans cette pénurie.
Entre temps, la population n’en peut plus à cause notamment du coût de transports en commun qui est passé du simple au double, voire plus chez certains chauffeurs de taxis et taxis-bus qui se livrent à la spéculation.
« Par mois, je prévois un budget 20 USD pour le transport. Mais là je suis obligée de consommer 30 USD à cause de la pénurie. Que les autorités nous aident », se plaint une Lushoise.
Cette plainte est partagée par beaucoup d’autres personnes qui sont dans la même situation.
Mercredi 22 janvier dans la matinée, les stations-services étaient pour la plupart fermées. Certains automobilistes et motocyclistes positionnent leurs véhicules devant ces stations dans l’espoir d’être servis.
Sur le terrain de nombreux Lushois (NDLR : nom des habitants de Lubumbashi) se plaignent de voir chaque automobiliste fixer le prix de la course selon son bon vouloir :
« J’habite Golf Malela, j’ai payé le taxi à 2000 francs congolais au lieu de 1 500 et le soir on va payer 2500 francs congolais », témoigne l’un d’eux.
Un autre renchérit :
« Moi j’ai payé 1500 francs congolais au lieu de 1000 francs, j’habite la cité GECAMINES. Ça ne va pas, les élèves arrivent en retard à l’école ».
Les pétroliers pour leur part espèrent que la situation va se normaliser. C’est qu’ a indiqué président, Joseph Twite , après la réunion que la corporation et le gouverneur de province :
« La situation sera régularisée dans peu de jours. Nous savons que la carence d’essence et partout que ce soit en Tanzanie, que ça soit en Zambie ou au Mozambique. Le peu d’essence qu’il y a est en train de venir et les stations-services seront ravitaillées ».