48 heures après l’instauration du couvre-feu à Lubumbashi et Likasi (Haut-Katanga), l’ONG de défense des droits de l’homme Justicia ASBL note une baisse de la criminalité urbaine.
Tout félicitant les autorités pour cette amélioration de la situation sécuritaire dans ces deux villes, Thimothé Mbuya, président de cette ONG, les appelle à doubler d’efforts afin que les populations de ces villes retrouvent la quiétude et la sérénité d’autres fois.
Il salue également la promptitude de l’intervention des patrouilleurs à la suite d’un appel d’urgence lancé par une famille en détresse mercredi 22 janvier :
« On a enregistré un appel d’une famille à Lubumbashi qui a lancé une alerte sur la présence des bandits dans la parcelle. Les forces de sécurité sont intervenues. Disons globalement que ça se passe plus ou moins bien. La situation est calme par rapport à ce qu’elle était il y a quelques jours.
Cependant, cet activiste des droits humains estime qu’il y a des mesures correctives qui doivent être prises rapidement pour éviter que le couvre-feu ne soit interrompu. Il plaide notamment pour la multiplication des points de contrôle.
« Ceci évitera par exemple que pendant cette période où il pleut abondamment, que des malfrats en profitent pour opérer dans des quartiers où il n’y a pas suffisamment de barrières ».