Grève des conducteurs de transport en commun : certains chauffeurs reprennent le service, d’autres s’y opposent

Certains conducteurs de transport en commun ont repris normalement le service ce mardi 14 janvier dans certains coins de la ville de Kinshasa.

Les bus, mini-bus et taxis sont à nouveau très visibles sur les artères de la capitale congolaise  après la rareté observée lundi 13 janvier, jour du déclenchement du mouvement de grève.

S’il est aisé ce mardi de se déplacer dans des coins comme Kintambo jusqu’au centre-ville, ce n’est pas le cas à Binza Pompage à Ngaliema ou encore sur le tronçon allant de la commune de Limete à Pascal ou Kingasani.

Dans ces coins, plusieurs véhicules de transport n’ont pas été opérationnels dans la matinée de ce mardi.

De nombreux Kinois qui habitent dans ces parties de la ville, ont été contraints comme hier lundi, de parcourir de longs trajets à pied pour rejoindre leurs lieux de travail.

Ceux qui en ont les moyens se déplacent à bord des motos, avec des prix revus à la hausse.

Un moratoire de dix jours est accordé à dater de lundi 13 janvier, aux associations des transporteurs en commun pour sensibiliser leurs membres sur l’application de la nouvelle grille tarifaire.

C’est ce qui ressort de la rencontre, lundi à Kinshasa, entre le ministre provincial de Transport, Bob Amiso, avec des représentants de ces associations.

Pendant cette période de courtoisie routière, les conducteurs sont exemptés de tout contrôle. Ils sont toutefois appelés à respecter le code et le civisme routiers.

Les chauffeurs de transport en commun ont initié ce mouvement de grève pour protester contre la nouvelle grille tarifaire récemment publiée par l'hôtel de ville de Kinshasa. Les prix de certains trajets ont été revus à la baisse.

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