La société civile Forces vives, à travers ses coordinations des 26 provinces, s’est engagée à travailler activement pour la paix, la sécurité et le développement de la RDC.
Jean Bosco Lalo, premier vice-président et porte-parole du bureau de coordination de cette structure citoyenne l’a annoncé ce lundi 11 novembre à Kinshasa en marge des échanges de ces acteurs clés et de la présentation du rapport des travaux du Forum national paix et sécurité en RDC.
Partant des expériences des figures de proue de la société civile forces vives, il est question, que les acteurs sociaux en présence, rééditent les exploits du passé face aux enjeux de l’heure.
« La société civile ne vient pas du néant. Il y a eu des acquis, des expériences et des réalisations. Dans l’ensemble, les acteurs ont obtenu des résultats. La société civile congolaise s’est constituée comme une force qui pourrait faire face à la politique. Parmi les rôles joués, les plus importants c’est la marche du 16 février 1992, ou le CLC avait réclamé et réussi la réouverture de la conférence nationale souveraine », a déclaré Me Jean-Bosco Lalo.
Face aux réactions de tout bord concernant le changement de la constitution exprimé clairement par le chef de l’Etat, Me Lalo donne la position de la société civile :
« Et aujourd’hui, nous sommes devant les situations similaires. Le chef de l’Etat s’est prononcé clairement qu’il voudrait changer la constitution. Changer la constitution voudrait dire cracher sur des vies humaines, qui sont perdues dans ce combat, ça veut dire cracher sur les sacrifices des acteurs de tout bord, qui se sont battus pour que nous ayons le Congo uni. C’est donc un danger réel, par rapport auquel, il ne faudrait pas accorder la moindre chance au régime actuel de changer la constitution, et le laisser faire, ferait de nous des complice ».
Il a affirmé par ailleurs que la société civile Forces vives qui ne nourrit aucune ambition politique veut que « ses voix soient entendues et que ses actions soient à mesure d’empêcher le pouvoir, de croire que tout lui est permis ».
« Nous devons nous battre, pour que ceux qui viendront après nous, puissent bénéficier de ce que nous allons faire aujourd’hui, par rapport au pays. Parce que ne rien faire, veut dire que le pays sera balkanisé. Nous n’avons pas seulement intérêt mais l’obligation de dire non au changement de la constitution », a martelé Me Jean-Bosco Lalo.
Parmi les acteurs sociaux qui ont tour à tour échangé sur les efforts de leur organisation respective pour la consolidation de la démocratie au pays, l’on peut citer Mgr Donatien Shole, le Père Rigobert Minani, Jean Baptiste Ndundu, Crispin Nlanda, Dany Singoma, Dieudonné Mushagalusa et bien d’autres.