Un déplacement massif de la population est observé depuis ces deux derniers jours dans la région d’Opienge, territoire de Bafwasende situé à 262 kilomètres à l’est de Kisangani (Tshopo).
Selon la société civile, ce mouvement est consécutif aux accrochages entre les FARDC et des combattants d’un groupe armé venu du Nord-Kivu allié au général Maï-Maï autoproclamé Shokoro.
Selon la même source, une dizaine de civils en fuite a trouvé la mort.
" C’est Shokoro qui est allé au Nord-Kivu pour solliciter l’appui de ces anciens rebelles. Maintenant, comme ils se sont ralliés, ils veulent toujours s’accaparer de cette foret-là, où il y a une partie du parc national de la Maïko et une partie aussi il y a la mine de Dangumu", explique de son côté, le député provincial, Masimango Simosimo, élu de Bafwasende.
Il signale cependant que les opérations militaires sont en cours dans la zone.
Il plaide pour le renforcement des effectifs pour en finir avec les aventures de ces Maï-Maï, qui n’ont que trop duré.
Les assaillants veulent rester là, selon lui, tout en pillant les matières précieuses de la province de la Tshopo.
"Quand on pille, ça ne vient pas ici chez-nous. Ça part, on évacue directement jusqu’au Rwanda. Maintenant, ils se rallient tous, ils veulent venir occuper cette étendue en venant jusqu’à Bafwasende", a poursuivi l'élu provincial.
Des villages sont vidés de leurs habitants. "A Opienge, c’est seulement peu d’hommes parce que là, à Balobe, il y a encore accrochages" entre l'armée et ce groupe armé.
Quatre Maï-Maï ont été tués le premier jour, selon lui, "il n’y avait même pas aucune perte chez les FARDC seulement un élément qui a été blessé. Pour remettre la paix, il n’y a rien que la force, que les FARDC puissent renforcer l’équipe qui était partie en avance, ravitailler, je pense que ça va finir, tout cette histoire là… »