Kisangani : le Collectif des candidats aux élections municipales et urbaines dénonce la léthargie du Gouvernement pour organiser ces scrutins

Le Collectif des candidats bourgmestres, bourgmestres adjoints et conseillers urbains de la ville de Kisangani (Tshopo) sont indignés de la lenteur relative à l’organisation des élections municipales et urbaines.

Dans une déclaration à la presse locale, samedi 5 octobre à Kisangani, ces candidats ont exigé à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) la publication du calendrier de ces élections, dans un délai de dix jours.

Faute de quoi, préviennent-t-ils, la CENI devrait rembourser leurs frais de dépôt de candidature sinon, « ce serait une simple escroquerie ».

Ces candidats aux élections municipales et urbaines estiment que le Gouvernement devrait mettre à la disposition de la CENI, les 49.000.000 USD restant pour le parachèvement du processus électoral.

« Ne pas le faire cela sera pris pour escroquerie à ciel ouvert car les différents candidats à tous les niveaux avaient payé la caution liée auxdites élections », peut-on lire dans le document contenant leur déclaration.

Ils exigent de la CENI la publication « toutes affaires cessantes » du calendrier électoral pour le reste du processus notamment les élections des bourgmestres, bourgmestres adjoints ainsi que celles des conseillers urbains dans un délai de 10 jours ce, à dater du samedi 5 octobre.

Faute de quoi, ce collectif des candidats aux municipales « se verra dans l’obligation d’exiger à la CENI le remboursement total et sans condition des frais liés au dépôt des candidatures et à la constitution des dossiers ».

Ils soulignent que le Président de la République en tant que garant du fonctionnement harmonieux des institutions, doit exiger au Gouvernement de décaisser en procédure d’urgence les fonds nécessaires à l’organisation de ces échéances électorales.

Après la publication des résultats des élections législatives et ceux de la présidentielle et des conseillers communaux, la CENI avait annoncé qu’elle n’avait plus les moyens financiers pour l’organisations des élections municipales et locales restantes. 

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