L’OIF condamne les violations du droit international, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de la RDC


Le XIXe sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a condamné ce samedi 5 octobre, à travers une résolution sur les situations de crise, les violations du droit international, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de la République Démocratique du Congo.

L’OIF condamne aussi les violences commises à l’endroit des populations civiles, des institutions nationales, de la MONUSCO, de la mission de la Communauté de développement d’Afrique australe en RDC (SAMIRDC) par les groupes armés, bafouant tous les efforts de paix entrepris dans la sous-région.

« Demeurons extrêmement préoccupés par la dégradation continue de la situation humanitaire et sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo; condamnons tous les massacres des populations et les bombardements des camps de déplacés, commis sur le territoire de la RDC, amplifiant les déplacements massifs des populations comptées en millions et appelons toutes les parties prenantes à respecter le droit international humanitaire », rappelle la résolution.

Les chefs d’Etat et de Gouvernement de l’OIF condamnent aussi tous les groupes armés opérant en RDC et tout soutien extérieur apporté à ces groupes, notamment, tout appui militaire extérieur.
Ils dénoncent également toute intervention militaire étrangère non autorisée et demandent le retrait immédiat des forces militaires non autorisées par le gouvernement de la RDC sur son territoire.

Respect de l’intangibilité des frontières

Le sommet encourage les efforts engagés en faveur d’une paix durable dans la sous-région à travers les négociations conduites dans le cadre des processus de Luanda et de Nairobi.

« Réaffirmons notre attachement au respect de la souveraineté de l’intégrité territoriale, et de l’intangibilité des frontières de la République Démocratique du Congo ; exprimons notre solidarité au peuple congolais durement éprouvé et condamnons le recours systématique par des réseaux criminels et des groupes armés au viol, comme arme de guerre, dont les femmes et les enfants sont les premières victimes, le recrutement et l’emploi des enfants-soldats, la destruction des aires protégées dans le Bassin du Congo », note la déclaration.

Les participants au XIXe sommet de la Francophonie indexent l’exploitation et l’exportation illégales des ressources naturelles vers les pays voisins et autres destinations.

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