Les pays membres de l’Association des sénats, shoora et conseils équivalents d'Afrique et du Monde arabe (ASSECAA) sont invités à soutenir tous les efforts visant la restauration de la paix dans l’Est de la RDC, notamment le processus de paix de Luanda.
Ceci est l’un des termes de la résolution de la 11ème réunion consultative de l’ASSECAA tenue du 26 au 27 septembre à Malabo en Guinée équatoriale sous le thème « Renforcer l'action parlementaire conjointe des pays du Sud pour relever les défis environnementaux, technologiques et de développement ».
C’est après un plaidoyer du président du Senat de la RDC, Jean-Michel Sama Lukonde que la situation sécuritaire de ce pays a été inscrite à l’ordre du jour de ces travaux qui au départ n’étaient consacrés qu’aux questions environnementales et technologiques.
D'après lui, il est important pour la RDC de parler paix et sécurité avant de parler de ses potentialités environnementales et technologiques.
La partie Est de la RDC est en proie aux violences armées causées d’une part par la rébellion du M23 soutenue par le Rwanda, d’autre part par les ADF, des rebelles ougandais, mais aussi des milices locales.
« Pour nous, c'est d'abord la question de la paix et la sécurité. Nous souhaitions avoir le soutien des pays membres de l’ASSECAA », a fait savoir Sama Lukonde.
Par ailleurs, sur les questions environnementales, la RDC s’est présentée comme « pays solution », précise le président du sénat congolais :
« Nous nous présentons comme pays solution. Nous attendons les mesures d'accompagnement et de compensation parce que nous, nous contribuons et nos populations, qui préservent ces forêts au détriment de tout l'intérêt qu'elle pourrait avoir parce qu'elles dépendent de ces forêts, doivent être compensées de manière à ce qu’elles puissent avoir des énergies alternatives, mais aussi droit à l'éducation, à la santé et des infrastructures de base qui leur permettent en tout cas un bon développement économique ».
L’ASSECAA a parmi ses objectifs l'appui au bicaméralisme parlementaire et le développement de la coopération dans les domaines économique, politique et culturel entre les peuples qu'elle représente.