Bunia : l’accès à l’eau potable, un casse-tête pour les déplacés de Kigonze

Les quatorze mille déplacés du camp de Kigonze, à Bunia, ont des difficultés d’accès à l’eau potable depuis six mois. Sur les sept forages d’eau installés sur ce site, seuls quatre fonctionnent encore.

Sous un soleil ardent, le camp de Kigonze, avec ses abris de fortune, s’étend à perte de vue.

Pour ses occupants, l'accès à l'eau potable devient un véritable défi.

 « Il y a manque d’eau. C’était sept forages, mais maintenant trois sont en panne et les déplacés ne bénéficient pas totalement d’eau comme avant », se plaint Bahati Londo, secrétaire de ce site des déplacés.

Cette difficulté d’accès à l’eau potable force, non sans difficultés, certains déplacés à chercher l'eau en dehors du camp.

Une femme déplacée témoigne :

 « Nous partons puiser de l’eau en dehors du camp, un bidon coûte 100 francs Congolais ».

Les forages d’eau de ce site avaient été installés par l'OIM, l'UNICEF et Tearfund.

En plus du problème d’accès à l’eau potable, les déplacés de Kigonze font leurs besoins dans des toilettes pleines d’excréments.

Depuis plusieurs mois, ces latrines ne sont plus vidées aggravant ainsi la précarité de l’hygiène sur le site.