Une tentative d'évasion a eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi 2 septembre à la prison centrale de Makala, à Kinshasa.
Des coups de feu ont été entendus pendant plusieurs heures. Des détenus ont tenté de quitter leurs cellules. Et les forces de l’ordre ont fait usage des armes à feu pour les en empêcher.
En réaction, le ministre d’Etat en charge de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, parle d’« actes de sabotage prémédités ». Il a réagi sur son compte X depuis l’intérieur du pays, où il est en mission pour étendre la politique de désengorgement des prisons et amélioration des conditions carcérales.
Pour sa part, la Fondation Bill Clinton pour la paix (FBCP) dresse un premier bilan dramatique de l'incident, faisant état de plusieurs morts, blessés et évasions. Cette ONG critique la gestion de la prison, soulignant l'urgence de séparer les militaires des civils, une situation qui, selon elle, aggrave les tensions.
Le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et sécurité dit avoir mis en place une commission mixte pour le suivi des enquêtes afin d’analyser en profondeur cette tragédie.
-Quelle lecture faire de cette situation ?
Invités :
-Yves Kisombe, avocat au barreau de Kinshasa/Gombe. Il est le porte-parole du ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des sceaux.
-Emmanuel Adu Cole, président de la Fondation Bill Clinton pour la paix (FBCP).
-Désiré Simbi Chambali, président du groupe d’experts pénitentiaires de la RDC.
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