La coordination urbaine de la société civile de Goma au Nord-Kivu a rapporté, dimanche 11 août, des cas d’assassinats ciblés d’au moins 78 personnes ainsi que des enlèvements de 6 personnes, en juillet dernier, dans cette ville.
Cette organisation citoyenne a publié ces statistiques dans son rapport détaillé sur la situation sécuritaire qui a prévalu au cours du mois de juillet à Goma.
Dans ce document, elle a mentionné plusieurs cas de tracasseries militaires et policières ainsi celles perpétrées par des membres de la force d’autodéfense Wazalendo.
Face à cette situation, l’armée a décidé d’organiser la traque de faux volontaires pour la défense de la patrie dits « Wazalendo », qui créent l’insécurité dans la province du Nord-Kivu.
Cette décision a été prise à l’issue d’une réunion présidée par le gouverneur du Nord-Kivu, lundi 12 août à Goma
Pendant ce temps à Butembo, au moins 24 civils ont été assassinés, depuis juin dernier par, des hommes armés, selon le rapport de monitoring du Réseau pour les droits de l’homme (REDHO) rendu public mardi 13 aout à Butembo.
-Comment analyser cette situation ?
Invités :
-Julio Makeusa Kambale, député provincial élu du territoire de Nyiragongo au Nord-Kivu. Il est cadre de l’Union sacrée de la nation.
-Placide Nzilamba, secrétaire technique de la Coordination de la Société civile du Nord-Kivu.
-Oscar Shamba Bemusa, criminologue, il est professeur à l’Université pédagogique nationale et dans les Ecoles de criminologie de Kinshasa, Bukavu et Goma. Il est aussi chercheur au Centre de recherche en sciences humaines.
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