La Synergie des missions d’observation citoyenne des élections (SYMOCEL) a regretté, mardi 13 aout, que le processus électoral en cours n’ait pas consolidé la démocratie en RDC.
Son coordonnateur, Luc Lutala l’a fait savoir lors de la présentation du rapport intermédiaire devant les médias à Kinshasa.
A travers ce document, la SYMOCEL a interrogé au moins 690 personnes de 19 provinces de la RDC parmi les membres de la société civile, les acteurs politiques, des confessions religieuses ainsi que des chercheurs.
Dans son argumentaire, le coordonnateur de cette structure a noté 20 défis à relever pour que le prochain processus électoral corrige les faits saillants observés et permette au pays respecter la loi en vigueur.
Luc Lutala a cité entre autres, le défis de respect des heures d’ouverture et fermeture des bureaux de vote et de lutte contre la corruption des électeurs.
Il a également fait savoir que le non-respect des principes démocratiques lors des dernières élections est à la base des difficultés que connaissent les institutions su pays, sacrifiant ainsi les besoins primaires de la population.
« Qui est sacrifié ? Ce ne sont pas ces politiciens ! C’est plutôt la population car on ne sait pas gérer les problèmes de la population. On prend la situation de Kinshasa qui est le reflet du pays, où les problèmes s’entassent », a noté Luc Lutala.
Il a en outre ajouté que l’organisation des élections transparentes, crédibles et apaisées nous apparait comme le gage incontournable de la cohésion nationale, de la stabilité, du développement et de la paix.
Cependant, la SYMOCEL a par ailleurs rappelé que le rôle de chaque institution du pays à savoir : la CENI, l’Assemblée nationale, le Sénat et la Cour constitutionnelle reste crucial pour une démocratie solide et que le travail à faire reste encore grand au niveau de chacune.
