Début à Kinshasa de l’instruction dans l’affaire des membres de la Force du progrès


Le tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe a débuté, lundi 5 août à Kinshasa, l’instruction au procès contre les membres de la Force du progrès. Bien avant l’instruction qui se poursuit ce mardi, le tribunal siégeant en procédure de flagrance, avait identifié, le même lundi, les 75 prévenus arrêtés.

C'était en chambre foraine au commissariat provincial de la Police dans la commune de Gombe.

Ces éléments de la Force du progrès s'identifient à la bande de la DGC/Ozone, dont le chef est Kennedy Ngandu Wa Ngandu, alias Anti-balle.

Ils sont accusés notamment de participation aux violences, pillages, tentative de déguerpissement forcé de l’immeuble Kamul Inter ainsi que de l’attaque de la résidence de l’ancien président Joseph Kabila au quartier GLM. 

Après identification, le tribunal s’est dessaisi au sujet de vingt prévenus mineurs et a demandé au ministère public de les déférer devant leur juge naturel, qui est le tribunal pour enfant.

En outre, rapporte l’Agence congolaise de presse, (ACP), le tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe a entendu deux prévenus : Kennedy Ngandu et Laurent Kalengi.

Le prévenu Kennedy Ngandu, a reconnu avoir reçu la somme de 5.000 USD des mains de Teddy Kashama pour l’aider dans le déplacement des meubles dans l’immeuble.

« M. Teddy Kashama nous avait sollicité, moi et mon équipe, avec une somme de 5.000 USD afin de l’aider. Arrivés sur place, nous avons trouvé des policiers sur le lieu qui faisaient sortir les meubles de l’immeuble Kamul », a-t-il affirmé.

La Force du progrès a toujours été identifiée comme un groupe des membres de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Mais au cours d'une conférence de presse en décembre 2023, le secrétaire général du parti présidentiel, Augustin Kabuya, avait démenti ces allégations en ces termes :

« Il n'existe pas une structure officielle ou statutaire au sein de l'UDPS dénommée force du progrès. L'UDPS prône la non violence et l'UDPS ne peut jamais soutenir la violence (...) La force du progrès n'est pas une structure de l'UDPS qui n'entretient pas une milice pour régler les comptes à des adversaires politiques ».

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