Les ministres Fwamba et Watum veulent relancer la SOTEXKI


Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde et celui de l’Industrie Louis Watum se disent déterminés à relancer les entreprises industrielles de la RDC dont la Société textile de Kisangani (SOTEXKI).

Ils se sont exprimés, jeudi 25 juillet, au cours des échanges qu’ils ont eu avec les experts de leurs ministères et d’autres parties prenantes dont le Fond de promotion de l’Industrie (FPI).

Le ministre des Finances, Doudou Likunde propose que le FPI finance la relance des sociétés industrielles appartenant à l'État.

Ces projets de relance industrielle visent à créer des emplois et à construire des infrastructures, redonnant ainsi espoir à la population locale, a affirmé, pour sa part, le ministre de l’Industrie, Louis Watum.
 

Du contexte

La société de textile de Kisangani est restée la seule qui résiste encore de la crise ayant emporté plusieurs usines de textile de la RDC.

Mais, cette société surnommée jadis la "Gécamines de la Grande Orientale" est confrontée à ce jour à d’énormes difficultés de fonctionnement, notamment à cause de l’obsolescence de son outil de production et le manque de moyens financiers importants pour la relance de sa production.

Créée en 1974, la SOTEXKI, durant sa période florissante, produisait 1 500 000 mètres linéaires de tissus.

Cette production est tombée progressivement à 216 000 mètres et en 2020 à 65 000 mètres mensuellement soit 780 000 mètres annuellement.

Ce qui représente 4,3 % de sa capacité initiale.

En 2022, le Directeur général Glombert Loko, affirmait que le marché était devenu très concurrentiel et qu’il fallait moderniser la technologie. 

"L’usine a pu acquérir sur fonds propres, dix nouvelles machines en Italie pour une enveloppe de plus d’un million USD. Malheureusement, cet équipement est bloqué sous douane alors que cette commande avait été effectuée dans le cadre des mesures incitatives convenues entre son usine et l’Etat congolais", expliquait M. Loko.

S’il faut relancer la production, il faut absolument libérer les équipements retenus par la Direction générale des douanes et accises (DGDA) soulignait Glombert Loko.

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