La société civile coordination de la commune de Karisimbi à Goma (Nord-Kivu), a alerté, lundi 8 juillet, sur le risque de propagation des maladies hydriques, au regard de la pénurie d’eau potable dans une bonne partie de la ville depuis quelques jours.
Christian Kalamo, président de la société civile dans cette commune, craint voir la propagation imminente des maladies hydriques si des mesures urgentes ne sont prises dans l’immédiat.
Plusieurs ménages sont en carence d’eau potable à la suite de la grève des transporteurs d’eau par camions citernes depuis le weekend dernier, en signe de protestation contre la mesure des autorités limitant la circulation des véhicules poids lourd.
Ce sont ces transporteurs qui distribuent l’eau vendue dans certaines communes de Goma, notamment Karisimbi, non desservies par la Régie de distribution d’eau (REGIDESO).
Au regard de cette situation jugée alarmante, le président de la société civile demande au maire de Goma d’intervenir urgemment afin de préserver la santé de milliers de personne qui résident dans ces quartiers. Il insiste sur le fait qu’il est préférable de prévenir que de guérir :
« Il y a une carence d’eau qui s’observe sur une grande partie de la commune de Karisimbi. Notre inquiétude est que nous puissions encore enregistrer beaucoup de cas de choléra, beaucoup de cas d’accidents causés par des véhicules sur nos populations qui voudront s’approvisionner au niveau du lac Kivu ».
Christian Kalamo demande à l’autorité urbaine de faire pression sur la REGIDESO, mais également sur d’autres sociétés qui œuvrent dans le secteur de l’eau, « si on ne veut pas voir le début des épidémies liées à la consommation d’une eau impropre ».
