Au cours de leur rencontre, lundi 8 juillet à Kinshasa, avec les ministres provinciaux de transport et de l’intérieur, les dirigeants des associations des chauffeurs de la ville ont demandé aux autorités de les sécuriser. Cette rencontre fait suite aux meurtres des taximen sur les artères de Kinshasa.
« Les responsables des associations ont expliqué toutes les difficultés, ainsi que l’insécurité qui règne ces derniers temps et qui ne permet pas aux conducteurs de très bien faire leur travail. Nous leur avons dit que nous voulons des solutions durables, qui vont mettre tout le monde à l’aise, et les conducteurs et la population », a rapporté Jean Mutombo, mandataire national de l’Association des chauffeurs du Congo (ACCO), membre de cette délégation.
La mobilité dans la ville province de Kinshasa, selon lui, est assurée par les chauffeurs du secteur informel. « Si nous nous sentons lésés et les autorités nous laissent dans l’insécurité, nous ne voyons pas comment nous allons servir la population », a estimé Jean Mutombo.
Ces conducteurs sont allés faire part aux autorités de l’insécurité dans laquelle ils travaillent ces derniers temps. La rencontre intervient après les meurtres, non encore élucidés, de deux de leurs camarades.
Leurs corps ligotés ont été découverts, jeudi et vendredi derniers, dans les rues de la commune de la Gombe.