Évaluation de la situation sécuritaire et humanitaire au Nord-Kivu

Dans le territoire de Lubero (Nord-Kivu), des combats sont signalés depuis ddimanche 1er juillet soir sur l’axe Kaseghe entre les FARDC et le M23. Selon des sources de la société civile, les deux parties s’affrontent pour le contrôle de Mbingi, le chef-lieu de la chefferie de Batangi dans le sud de Lubero. Cette situation provoque de nouveau un déplacement massif de la population.

Vendredi 28 juin, c’est la commune rurale de Kanyabayonga, située à une centaine de kilomètres de Lubero-Centre, qui était passée sous le contrôle des rebelles du M23. Cette chute est intervenue après de violents combats qui avaient opposé, toute la journé, les FARDC aux M23 aux alentours de cette cité.

Au lendemain de cette occupation, donc samedi 29 juin, le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi a présidé une réunion du Conseil supérieur élargi de la Défense, à la Cité de l’Union africaine, à Kinshasa sur cette situation.

Tout cela intervient après le passage de la Première ministre au Nord-Kivu et la déclaration du président angolais, selon laquelle, il envisage une rencontre entre les Présidents Félix-Antoine Tshisekedi et Paul Kagame pour une résolution pacifique du conflit dans l’Est de la RDC.

-Quelle lecture faire de l’évolution de cette situation sécuritaire et humanitaire dans le territoire de Lubero ?

Invités :

-Carly Nzanzu Kasivita, député national élu de Beni territoire. Il est gouverneur honoraire de la province du Nord-Kivu et cadre de l’Union sacrée de la nation.

-Hervé Diakiese, porte-parole du parti Ensemble pour la République, parti politique de l’opposition.

-Augustin Muhesi, professeur des sciences politiques à l’Université de Goma (UNIGOM) et chercheur à Research Connect -DRC, un centre spécialisé dans la collecte, analyse et plaidoyer pour la valorisation des résultats des recherches.

 

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