Kinshasa : les constructions anarchiques parmi les causes principales des inondations

Les constructions anarchiques sont parmi les causes principales des inondations à Kinshasa, a estimé mardi 18 juin, le secrétaire général aux Affaires sociales Alain Iyeti.

Il l’a dit au cours d’un atelier organisé le même mardi à Kinshasa par le ministère des Affaires sociales et l’ONG Médecin sans frontières (MSF) pour comprendre les risques que représentent les inondations pour la population kinoise.

« La question de lotissement à Kinshasa est cruciale. On a identifié des sites pour délocaliser certains ménages sinistrés. Mais il faut aménager ces sites pour qu’en amenant les sinistrés là-bas, ils trouvent le minimum », a expliqué Alain Iyeti.

Cet atelier a permis aux participants d’élaborant un plan de préparation contre ces catastrophes naturelles et exposer les mesures préventives qu’envisagent le ministère des Affaires sociales et MSF.

Pour sa part, Médecin sans frontières intervient notamment en faveur des sinistrés en leur apportant un appui alimentaire. 

Dr Dago Ignabe, chef de mission à MSF, parle des actions menées par son organisation au bénéfice des victimes des inondations principalement à Kingabwa, un des quartiers de la commune de Limete Kinshasa) :

« Nous avons mis en place des abris pour qu’ils ne dorment pas dehors. Nnous avons mis de l’eau et de l’éclairage et puis un support en santé mentale. Et nous avons mis un focus pour des personnes en situation d’handicap parce que souvent dans les actions d’urgence, on les oublie. Nous avons apporté un appui alimentaire quand on s’est rendu compte que ces personnes, pour la plupart, n’avaient pas de sources de revenus pour acheter à manger ».

Plusieurs sinistrés

Des multiples cas d’inondations ont frappé cette année la République démocratique du Congo. Plusieurs provinces ont été touchées par la montée exponentielle des eaux du fleuve Congo et des rivières de la RDC. 

Ces inondations constatées à travers la République ont provoqué plus de 300 pertes en vie humaine, selon le ministère des Affaires sociales. En outre, plus de 43 000 maisons se sont écroulées, 1325 écoles détruites, des centres de santé touchés, des marchés publics affectés et des routes devenues impraticables.

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