Les forces onusiennes et les FARDC organisent, depuis quelques jours, des patrouilles conjointes, de jour comme de nuit, pour sécuriser la population dans la cité de Kanyabayonga, territoire de Lubero (Nord-Kivu).
Pour la société civile locale, ces patrouilles de sécurisation doivent continuer, car elles rassurent les habitants de ce coin du pays.
Gervais Mumbere Balikwisha, conseiller de cette structure, a souligné que ces patrouilles peuvent inciter le retour des milliers de déplacés ayant fui le milieu à la suite des combats entre l'armée et le M23.
« Quand on voit les gens ou militaires de la MONUSCO passer et se diriger vers l’endroit où le champ de bataille, là nous avons l’espoir que qu’il y a quelque chose qui marche là-bas. Et si on les voyait partir ou quitter pour se diriger de l’autre côté où il n’y a pas de bataille, donc, on allait dire que ça ne marche pas. Donc, là nous pensons qu’avec la MONUSCO, parce que on dit c’est l’appui de notre armée, on pense qu’avec la MONUSCO, la chose peut avancer », a-t-il laissé entendre.
Gervais Mumbere Balikwisha a recommandé à la MONUSCO de continuer d’apporter son appui pour dégager ces rebelles du M23.
« Je peux dire que la MONUSCO fait assez parce-que même nos militaires nous disent qu'ils travaillent. Parce que nous en tant que civils, nous ne pouvons pas connaitre beaucoup en ce qui concerne la guerre », a conclu cet activiste de la société civile.