Le Fonds national des réparations des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et crimes contre la paix et la sécurité (FONAREV) a affirmé lundi 3 juin avoir identifié 16 sites des déplacés internes ayant fui le conflit Kamuina Nsapu.
Cette structure de l’Etat a opéré cette identification à l’issue d’une mission d’exploration, conduite auprès de six sites des déplacés, à la demande de la direction générale, le département des opérations, la direction études, enquêtes, évaluation de la FONAREV.
D’après la cheffe de division chargée des partenariats et écosystèmes au FONAREV, Fifi Kandolo, ces déplacés vivent dans des conditions difficiles dans leurs sites.
Elle a promis de faire parvenir leurs désidératas auprès des autorités compétentes.
Certains parmi eux ont perdu leurs domiciles et tous leurs biens de valeur. Ces derniers espèrent une assistance afin de démarrer des activités économiques.
D’autres ont eu leurs maisons incendiées et ils attendent d’être relogés.
Des victimes de viol et des blessés par balles sollicitent une prise en charge médicale.
La province du Kasaï-Oriental a aussi été victime des violences liées au phénomène Kamuina Nsapu.
Ces violences, parties du Kasaï-Central, territoire de Dibaya, en 2016, à la suite de la contestation de l’intronisation d’un chef traditionnel, avaient touché tout l’espace Grand-Kasaï.