Les Forces armées de la RDC (FARDC) sont à l’honneur ce vendredi 17 mai, « Journée de la révolution et des Forces armées », décrétée depuis 2019.
Cette date était auparavant célébrée comme la « Fête de la libération » en rapport avec l’entrée dans la ville de Kinshasa de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo, AFDL. Une coalition rebelle qui avait fait chuter le maréchal Mobutu. C’est en 2019 que cette commémoration a été dédiée aux FARDC.
En ce jour-là, le 17 mai, le commandant du service de communication de l’armée, général León Kasonga, avait indiqué que les militaires sont les derniers ouvriers de la population congolaise.
« Reconnaitre les mérites d’une armée, les mérites des militaires qui composent une armée c’est aussi la magnifier parce que le militaire est le dernier ouvrier du peuple. Nous sommes donc le dernier ouvrier du peuple congolais. Nous sommes à son service pour mourir à sa place afin que la paix soit une réalité au quotidien », avait-il dit.
En cette journée, la nation célèbre les militaires congolais tombés sur le champ de bataille et ceux qui servent encore sous le drapeau devant toute la nation congolaise.
Pour sa part, le général de brigade Sylvain Ekenge, alors commandant adjoint du Service de communication et d’information des FARDC avait rappelé que les militaires congolais ont combattu et remporté des batailles dans plusieurs villes :
« Ils ont combattu dans l’Est d’Afrique, en Birmanie, en Ethiopie et au Cameroun. Quand on parle de Saio, Gambela, ce sont des villes de l’Ethiopie. Ce sont ces endroits, ces noms qui marquent ls grandes victoires de la force publique et ces victoires ont été immortalisées par les avenues ».
