Des stations-services dans la capitale font face à une difficulté d’approvisionnement en produits pétroliers depuis ce week-end. A l’origine de cette situation, la sempiternelle question de la dette pétrolière.
Le Gouvernement doit honorer ses engagements pour compenser le manque à gagner des opérateurs dans la structure des prix du carburant, explique Emery Mbatshi Bope, président de l’Association des pétroliers privés de la RDC.
Dans ces conditions, les quelques stations-services opérationnelles rationnent leur stock. Du coup, les automobilistes doivent s’armer de patience avant d’être servis en essence ou gazole.
Emery Mbatshi Bope, explique :
« Le problème, c’est comme on l’a toujours dit. Les consommateurs, tous les usagers qui ont des véhicules qui utilisent les produits pétroliers savent qu’il y a une partie du prix du produit qu’on achète qui est toujours pris en charge par l’Etat congolais. Nous avons suffisamment d’argent qui devrait été paye pour maintenir l’équilibre comme je l’avais dit. Si l’on paye, le circuit sera normal. Il ne faut pas courir derrière les événements ».
Il donne l’exemple de SEP Congo qui, face à la difficulté de la logistique, ne savait plus prendre en charge ni les heures supplémentaires ni les livraisons nocturnes.
Selon lui, l’Etat doit payer aux opérateurs pétroliers pour que le circuit revienne à la normale. Le problème de stocks est une conséquence logique des pertes, de manque à gagner parce que les produits vendus appartiennent aux fournisseurs, conclut-il.
Radio Okapi n’a pas encore obtenu la réaction des autorités à ce sujet.
