Le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et de la Communication (CSAC) a interdit à tous les médias congolais de diffuser les informations concernant les rebelles du M 23 appuyés par l'armée rwandaise. Cette instruction du président du CSAC est émise depuis, depuis le 29 mars dernier sur le compte x du président du CSAC. Cette interdiction concerne aussi bien les médias conventionnels que les plateformes numériques. Mais, comme il fallait s'y attendre, cette décision est mal perçue par les associations professionnelles des médias qui estiment qu'il s'agit là d'une entrave au droit d'information et d'une tentative de répression de la liberté de la presse en RDC et de qualifier cet organe d'appui à la démocratie d'inféodation et de manque d'indépendance dans la régulation des médias.
-Pour sa part, le président du CSAC affirme plutôt que son organe ne fait que jouer son rôle crucial dans la préservation de l'intégrité des médias et dans la lutte contre la désinformation. Et d'ajouter, fort de sa mission de veiller à l'intégrité déontologique des médias, le CSAC n'hésitera pas à engager des mesures sévères à l'égard de toute infraction à ces principes fondamentaux.
Que pensez- vous de cette instruction du CSAC interdisant tous médias congolais de couvrir ou de diffuser les informations concernant le M 23 sans se référer aux sources officielles ?
Christian Bosembe, président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication est l’invité du magazine Parole aux auditeurs présenté par Marcel Ngombo Mbala.
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