Le président du conseil provincial de la jeunesse, Emmanuel Muteb, lance un SOS aux autorités et aux organisations de protection de l'enfant pour la réinsertion sociale, et l’encadrement des enfants de la rue, estimant qu'ils constituent un danger public.
Emmanuel Muteb recommande au Gouvernement de mettre ces enfants dans des centres de formation et de métiers, pour qu’ils soient utiles dans la société :
« Le gouvernement provincial, tout comme les partenaires au niveau national et international, doit récupérer tous ces enfants pour leur insertion sociale ».
Ces enfants, pour la plupart âgés entre 12 et 17 ans, sont visibles à plusieurs endroits de la ville, notamment à Kasulu, Tchamanzika, Manika et Kanina Hewa Bora. Ils y sont tout au long de la journée. Certains passent la nuit au marché à la belle étoile s'exposant à toute sorte d'intempéries.
Ils arrachent les téléphones, les sacs, dérangent les paisibles citoyens et coupent à un moment donné des routes.
Le ministre provincial de l'intérieur, Deodat Kapend, indique qu'il a demandé au maire et aux bourgmestres de deux communes que compte la ville de Kolwezi ainsi que celui de Fungurume de conjuguer les efforts pour juguler ce phénomène qui ternit l'image de la province.
Il rassure que le gouvernement provincial du Lualaba étudie les stratégies à mettre en place pour le bon encadrement de ces enfants, avec l'implication de la société civile et des structures qui s'occupent de la promotion des droits de l'enfant.