Ce lundi 22 avril, à l'occasion de la journée mondiale de la Terre, les communautés de Beni-Butembo ont exprimé leur profond attachement à la Terre nourricière.
Dans l'est du pays, l'agriculture et l'élevage sont les principales activités des habitants de plusieurs communautés.
« La terre est notre richesse, elle est un symbole du pouvoir d'un peuple », affirme un notable de la ville de Beni, soulignant ainsi l'importance capitale de la terre pour ces communautés.
« La terre est d'une valeur non seulement économique pour le peuple de la région de Beni, mais aussi culturelle », soutient Kambale Pirus, président de l'association culturelle Kyaghanda Yira à Beni.
Il explique : « Dans notre culture, la terre est tout pour nous. Elle nous procure richesse par la culture et l'élevage de nos bêtes. Même si nous sommes attaqués aujourd'hui, demain vous nous verrez toujours sur notre terre. Nous ne l'abandonnons jamais, car nous y sommes profondément attachés. Nous ne vendons pas la terre, elle se négocie avec les coutumiers, pour que le vassal sache qu'il doit toujours renouveler le contrat avec son coutumier ou chef terrien. »
Cependant, la mauvaise gestion de la terre est souvent à l'origine de nombreux conflits fonciers et contribue à l'insécurité dans la région de Beni-Butembo et Lubero.
La journée mondiale de la Terre, instaurée par les Nations unies, vise à sensibiliser les individus et les organisations à réduire leur impact sur l'environnement. Elle encourage également la transition vers une économie plus durable, bénéfique à la fois pour l'humanité et pour la planète.
