Moins de 10 % de la population congolaise dispose d'un accès à l'électricité, 35 % dans les zones urbaines et moins de 1 % dans les zones rurales, selon nos sources. Pour augmenter le taux d’accès au courant électrique dans l’arrière-pays, le gouvernement a confié, dans le cadre de son programme de développement de 145 territoires, notamment dans son volet électrification rurale, des projets d’installations des centrales photovoltaïques et de microcentrales hydroélectriques à ANSER. Malgré ses retombées socioéconomiques remarquables, la maintenance des ouvrages a un coût significatif pouvant entraver le bon fonctionnement de ces ouvrages, indiquent plusieurs observateurs. - Quelles sont les réalisations que l’on peut mettre à l’actif de l’ANSER dans le cadre de PDL ? - Quels sont les mécanismes mis en place pour le bon fonctionnement de ces ouvrages ?
Jody Nkashama s’entretient sur ce sujet avec l’ingénieur Damien Twambilanga et Papy Onokoko, respectivement directeur général adjoint et directeur technique de l’Agence Nationale de l’électrification rurale (ANSER).