''La militarisation du système judiciaire a encore davantage mis en péril l'accès à la justice et le droit à un procès équitable dans les deux provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri sous l’état de siège, selon un rapport d’Amnesty International. Cette ONG note l’insuffisance voire l’absence des tribunaux et des personnels judiciaires dans ces deux provinces. Les affaires en attente et le nombre croissant de personnes en détention provisoire ont entraîné une grave surpopulation dans les prisons et une détérioration des conditions de détention. Amnesty International recommande ainsi au président Félix Tshisekedi de révoquer immédiatement tous les pouvoirs accordés aux juridictions militaires pour juger les civils dans le cadre de l'état de siège qui ne doit pas s’ériger en un régime permanent. D’après Amnesty, l’état de siège décrété ne s’est pas conformé aux normes internationales en la matière. Il n’a rien de positif. D’où, l’intérêt de parler de la problématique de cet état de siège et l’observance des droits et libertés fondamentaux. Comment la justice est-elle administrée sous état de siège ? Quelles sont les normes internationales auxquelles cet état de siège devait se conformer avant d’être décrété ? Quelle autre alternative propose Amnesty International ? Le magazine de promotion des droits et devoirs s’intéresse à cette problématique. Droits et Citoyenneté a été réalisé par JEEF NGOY MULONDA.
Bonne écoute
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