Dans une lettre adressée au maire de Goma et dont copie est parvenue à Radio Okapi lundi 25 mars, Assumani Hamada Silvano, communicateur social et acteur de l’environnement, propose de faire de Goma une ville verte pour apaiser les effets du réchauffement climatique et de la guerre.
Avec tous ses atouts, selon Assumani Hamada, Goma a tout d’une ville touristique.
Malheureusement, à ce jour, constate-t-il, l’exode urbain exacerbé par la guerre, les éruptions volcaniques, la pollution due à la circulation automobile, tout cela mêlé à la chaleur, Goma n’a plus rien de ce havre d’autrefois:
« La ville est surpeuplée, il y a un exode rural à outrance, il y a des gens, ici à Goma, qui sont venus de Beni, nous avons la guerre à Rutshuru, à Masisi, tous ces gens se déversent dans la ville. Allez à Don Bosco, c’est à l’intérieur de la ville, Kanyarutchinya c’est peut-être un peu à l’écart mais vous ne pouvez pas à un moment différencier le territoire de Nyiragongo et la ville de Goma. Bulengo, c’est au quartier Lac vert, c’est à Goma. Allez voir les constructions anarchiques, aujourd’hui, qui font que les gens vivent dans des parcelles à 3 mètres carrés, par exemple, les gens sont entassés".
Tous les volcans qui entourent la ville et qui dégagent des fumées, des gaz, des cendres, ainsi que la fumée des véhicules et des usines, "tout ça est en train de contribuer au réchauffement de la ville », fait remarquer Assumani Hamada.
C’est pour cette raison que qu’il a proposé « le verdoiement ; des jardins partout, des arbres sur les artères principales et aussi qu'au niveau des résidences privées".
D'après lui, la paix n’est pas simplement l’absence de la guerre. Toutes ces conditions de bien-être moral, spirituel, peuvent contribuer à la définition de la paix.