Nord-Kivu : la Synergie femme, paix et sécurité plaide pour la libération des entités sous occupation du M23

La Synergie femme, paix et sécurité et les organisations artisans de la paix, demandent au chef de l’Etat de redoubler les efforts afin de libérer toutes les entités du pays sous occupation du M23. 

Pour faire entendre leur voix, elles ont organisé un sit-in devant le siège du gouvernorat de province du Nord-Kivu ce mercredi 21 février.

Mais avant le sit-in, les femmes membres de cette synergie, habillées en tenue noire, pieds nus, en signe de deuil, ont parcouru les rues de Goma, jusqu’au cabinet du gouverneur où elles ont déposé au général-major Peter Cirimwami, leur mémorandum, adressé au président de la République et qui reprend l’intégralité de leurs recommandations.

 « Nous aimons notre pays et la RDC doit rester une et indivisible. Il n’y a pas Goma sans Bunagana, il n’y a pas Goma sans Rutshuru, il n’y a pas Goma sans Sake. Maintenant, ils ont fermé toutes les routes », a expliqué Rachel Mululu Kisonia, point focal de la Synergie femme, paix et sécurité.

Elle fait remarquer que s’approvisionner même en nourriture est devenu compliqué dans la ville de Goma qui dépend souvent de ces territoires.

Au regard de cette situation, ces femmes demandent au Président de la République de libérer toutes ces entités occupées par les terroristes du M23.

« Nous sommes fatiguées, nous ne voulons plus de morts, même les enfants sont tués, c’est compliqué. Vous voyez les femmes déplacées de guerre sont en train de mettre au monde par terre, et nous assistons à des cas des enfants, des bébés qui meurent à cause du froid ; nous sommes fatiguées », ont-elles écrit dans leur mémorandum adressé au chef de l’Etat.