Le 37ème sommet de chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine s’est clôturé ce lundi aux premières heures du matin à Addis Abeba. En marge de ces assises, un mini-sommet convoqué par le président angolaise Joao Lourenço a été organisé sur la crise dans l’Est de la RDC.
Le Président angolais, médiateur désigné pour renouer le dialogue entre la RDC et le Rwanda, a indiqué que cette initiative est prise afin de relancer le processus de paix qui a connu un recul avec l’intensification des combats et les conséquences humanitaires et économiques désastreuses pour la population congolaise.
Le Chef de l'État angolais, a proposé, à Addis-Abeba, un dialogue direct entre ses homologues du Rwanda et de la République démocratique du Congo, pour mettre fin au conflit entre ces deux pays voisins.
Par ailleurs, il s’est dit inquiet de la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC, qui dit-il, risque d’atteindre des proportions dangereuses qui peuvent finir par affecter non seulement la RDC et le Rwanda mais aussi toute une vaste région, qui englobe non seulement la région des Grands Lacs mais aussi la SADC, puisque la RDC fait également partie de ce bloc régional.
Après avoir rencontré séparément les Présidents congolais et rwandais, le président angolais, a promis de poursuivre sa médiation auprès de chacun des protagonistes à Luanda. Cela, dans le même format bilatéral séparé afin de convenir d’une issue favorable à cette question.
Question :
-Que pensez-vous de la proposition du médiateur Joao Lourenço pour régler définitivement la crise dans l’Est de la RDC ?
Invités :
-Mwayila Tshiyembe, professeur. Il est directeur de l’Institut panafricain de géopolitique de Nancy en France.
-Bob Kabamba, professeur à l’Université de Liège en Belgique et politologue.
-Henry-Pacifique Mayala, coordonnateur du Baromètre sécuritaire du Kivu, Kivu Security Tracker (KST), un projet conjoint du GEC-Ebuteli, Human Right Watch et la Bridgeway Foundation.
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