Au moins 630 000 personnes déplacées du territoire de Masisi sont privées de l’aide humanitaire dans la province du Nord-Kivu. Ceci ressort du dernier rapport de OCHA couvrant la période du 16 janvier au 12 février.
La plupart des personnes déplacées victimes des affrontements vivent dans des conditions précaires et n'ont pratiquement pas accès à la nourriture, à l'eau potable, aux soins de santé et autres besoins fondamentaux.
Les derniers affrontements sur la route Sake-Bweremana, un axe important reliant les provinces du Nord-Kivu ont également eu un impact sur la situation humanitaire avec le risque d'isoler la ville de Goma.
Le rapport de Ocha parle également d’au moins 28 civils tuées et plus de 50 autres blessés lors des violents affrontements dans le Masisi depuis le 16 janvier.
Depuis début février, des milliers d’habitants de Sake ont été contraints de fuir vers Goma.
Quelle lecture faire de cette situation ?
Invités
-Docteur Alain Mboko Iyeti, secrétaire général aux Actions humanitaires et solidarité humanitaire.
-Placide Nzilamba, président de la société civile du Nord-Kivu,
-Me Paulin Kalenga, chargé des programmes de l’organisation Actions et interventions pour le développement et l’encadrement social (AIDES) basée à Goma au Nord-Kivu.