Plus de 400 marchandes qui étalent leurs marchandises devant l'Hôpital général de référence de Dipumba et sur l’avenue Salongo, à Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental) s’opposent à leur délocalisation aux stands de l’Etat.
Malgré l’expiration, ce mercredi 31 janvier, de l’ultimatum de deux jours leur accordé par l’Etat, ces femmes commerçantes continuent de vendre leurs produits le long de route.
A Radio Okapi, ces femmes estiment que ces stands sont insuffisants et l'endroit indiqué présente des risques à la vie humaine.
« La place est étroite, elle ne peut donc pas contenir tout le monde, peut être celles qui vendent les légumes peuvent se confiner là-bas, pas tout le monde », a laissé entendre une femme marchande.
D'autres estiment que le lieu n'est pas indiqué :
« Lorsqu’il pleut, les eaux de ruissellement passent par là en grande quantité. Çà peut nous emporter. Nous venons ici avec les enfants, pendant la pluie ou allons-nous nous abriter ? »
Celles qui acceptent de quitter le lieu font quelques suggestions aux autorités
« Que le gouvernement cherche pour nous un autre endroit, même une parcelle qui peut contenir tout le monde », a rapporté l’une d’elles.
Le projet de délocalisation des femmes marchandes va permettre à l’entreprise SAFRIMEX de poursuivre les travaux de réhabilitation de deux grandes artères de Mbuji-Mayi,chef-lieu du Kasai-Oriental.