L’ONG Médecins sans frontières (MSF) plaide pour le respect du droit international humanitaire concernant les hôpitaux, les centres de santé et les zones civiles dans la cité de Mweso au Nord-Kivu. Cette zone fait face aux combats entre les FARDC et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda.
« On est très inquiets des conséquences pour les civils. Les blessures, manque de protection, besoins de base non couverts, de nouveaux déplacements, … Nous avons aussi fait appel plusieurs fois pour le respect du droit international humanitaire concernant les hôpitaux, les centres de santé et les zones civiles. Nous demandons à toutes les parties en conflit d’assurer la protection des civils », a plaidé ce dimanche 28 janvier Tchalar Tahiroglu, coordonnatrice du projet MSF à Mweso.
Médecins sans frontières rassure la population que ses équipes n’ont pas quitté Mweso. Celles-ci restent présentes pour aider la population à faire face à une situation humanitaire difficile.
Toutes les activités médicales se poursuivent à l’hôpital général de Mweso et dans les centres de sante appuyés par MSF, a ajouté Tchalar Tahiroglu.
Depuis près de six jours, d’intenses combats ont été enregistrés dans la région de Mweso, provoquant une catastrophe humanitaire et des dégâts humains et matériels importants.
Le 25 janvier, MSF dit avoir pris en charge 36 blessés, à majorité des civils, dont 15 enfants alors que 20 personnes sont décédées à la suite des bombardements.
« Des abris temporaires ont été fournis, des activités liées au renforcement de l’hygiène dans ces sites ont été mises en place pour éviter le développement des maladies hydriques. Nous avons aussi envoyé des ambulances, même pendant cette période-là pour prendre en charge tous les blessés et toutes les urgences médicales qui peuvent se présenter pendant cette période », a ajouté Tchalar Tahiroglu.