« Toute œuvre humaine n’étant pas parfaite, les écueils des élections du 20 décembre dernier n’affectent pas les fondamentaux attendus sur leur dimension démocratique, inclusive et transparente », a affirmé samedi 31 décembre le président de l’Union des patriotes congolais (UPC).
Il s’oppose à l’annulation des élections que la CENI vient d’organiser. Il recommande ainsi à la Cour constitutionnelle de ne s’en tenir qu’aux derniers éléments que la CENI lui aura fournis lors de l’examen du contentieux des résultats, 10 jours après leur publication provisoire.
« Ce serait trop banal pour moi de dire que l’œuvre humaine n’a jamais été parfaite. C’est pour dire que les élections ont été certes organisées, il y a eu certainement des écueils, de petits dérapages. Mais cela ne justifierait pas nécessairement l’annulation des élections. Parce qu’il y a eu le travail fait par tout le monde. La CENI a fait son travail. Les électeurs ont joué leur rôle. Toutes les parties prenantes ont joué leur rôle », a expliqué Thomas Lubanga.
« Et aujourd’hui, faudrait-il, parce qu’il y a eu de petites erreurs dans tel ou tel secteur, telle dimension mais qui n’affectent pas les fondamentaux de ce que nous attendions c’est-à-dire des élections démocratiques, inclusives et transparentes. Si ces fondamentaux ne sont pas attaqués, alors moi je me dis on risque de rejeter ces élections et de rejeter toutes les autres qui viendront par la suite », a-t-il ajouté.
Certains acteurs de la société civile ont recommandé l’annulation de ces élections organisées le 20 décembre 2023 pour des irrégularités constatées, selon eux, à travers la République.