Le représentant pays de l’ONU-Femme, Adama Moussa a encouragé, vendredi 24 novembre, les partenaires étatiques et non-étatiques à s’investir dans la prévention de violences basées sur le genre (VBG).
Il l’a dit lors de la conférence de presse organisée à Kinshasa :
« La seule façon d’avoir des transformations importantes c’est faire en sorte que nous investissons dans la prévention, de faire en sorte que les survivantes ne soient pas restées seules, qu’il y ait solidarité agissante à tous les niveaux de toutes les agences ».
Pour sa part, le Directeur de BCNUDH, Patrice Vahar, a exhorté à l’éradication du silence et de l’indifférence au regard de violences sur le genre pour avancer.
« Il y a deux facteurs qui contribuent à maintenir une situation déplorable de violence faite aux femmes et aux filles. Le premier facteur c’est le silence et le second c’est l’indifférence. Cette réponse n’appartient à notre société d’aujourd’hui. Aussi longtemps qu’on n’aura pas levé les obstacles au silence et a l’indifférence face a cette situation nous n’aurons pas fait assez », a-t-il martelé.
Cette activité est menée en marge de 16 Jours d’activisme contre les VBG que célèbre l’ONU du 25 novembre au 10 décembre 2023.
Elle est placée sous le thème : « Tous unis investissons pour préserver les violences faites aux femmes et aux filles ».