Une accalmie précaire est observée depuis ce mardi 7 novembre dans les zones des combats qui opposent les groupes armés locaux et les FARDC aux rebelles du M23, notamment sur l’axe Kibumba et dans le territoire de Masisi.
Les armes se sont tues depuis ce mardi matin dans la région de Kibumba et Nyiragongo, après d’intenses combats enregistrés lundi dans la matinée et qui ont provoqué la coupure d’une ligne moyenne tension d’électricité de la société Virunga Energie. Cet incident a plongé ainsi une grande partie de la ville de Goma dans le noir.
La situation demeure imprévisible dans la zone opérationnelle, où des milliers de déplacés ont pourtant trouvé refuge, indique le président de la société civile de Nyiragongo.
Entre-temps, le chef d’état-major général des FARDC, le général d’armée Christian Tshiwewe, est arrivé à Goma lundi soir à la tête d’une forte délégation de l’armée.
Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, appelle quant à lui à la désescalade entre la RDC et le Rwanda. Cet appel intervient trois jours après le lancement d’une opération conjointe de l’armée congolaise et de la MONUSCO pour contrer le M23.
-Quelle pourrait être, selon vous, la solution pour stabiliser cette partie du pays ?
Invités :
-Bob Kabamba, professeur à l’Université de Liège en Belgique et politologue.
-Henry-Pacifique Mayala, coordonnateur du Baromètre Sécuritaire du Kivu, Kivu Security Tracker (KST), un projet conjoint du GEC-Ebuteli, Human Right Watch et la Bridgeway Foundation.
-Frederick Amani, chercheur associé en sciences politiques et relations internationales à l’Université de Lubumbashi. Il est expert en question de sécurité, défense et de maintien de la paix, de l'Institut Thales d'Afrique, basé à Dakar au Sénégal.
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