Vingt-sept personnes tuées dans une attaque des ADF à Oicha, territoire de Beni (Nord-Kivu) ont été portées en terre, mercredi 25 octobre, par les services de l’Etat.
Selon des sources sur place, les unes ont été inhumés à Oicha, dans des localités voisines et d’autres encore ont été amenés à Mbau et à Butembo.
Ces cérémonies ont été empreintes d'émotions pour ces familles durement touchées par cet énième massacre de civils dans la région., indiquent les mêmes sources.
Cette femme, qui a perdu trois membres de sa famille dans cette attaque, se rappelle ce qui s’était passé :
« Ils vivaient à Kyabusiku à côté de là où se trouve une position des FARDC. Les assaillants avaient commencé par-là. Ils avaient demandé aux gens d’ouvrir les maisons et en entrant dans la maison de mon petit frère, ils ont tué trois enfants ».
Ces 27 civils ont été tués par des présumés rebelles des ADF dans le quartier Masosi d’Oicha, considéré comme l’un des périmètres les plus sécurisés de cette commune rurale.
Dans ce quartier se trouvent le bureau de l’administrateur du territoire de Beni, l’état-major du commissariat de la police et une position des FARDC.
Non loin de là, à Buloloma et à 3 Km du lieu de l’attaque, se trouve également une autre position de l’armée. Les autorités ont annoncé l’ouverture d’une enquête en vue de d’établir les responsabilités.