RDC : plus de 700 victimes d’exactions et des pluies recensés dans le Grand Bandundu

Le président de l'Association nationale des victimes du Congo (ANVC), Mhyrhand Mulumba, lors d'une cérémonie avec des victimes de la crise due au phénomène Kamuina Nsapu, au Kasaï-Central.
Photo Droits Tiers.

L’Association nationale des victimes du Congo (ANVC) a recommandé, jeudi 12 octobre, au Gouvernement d’assister plus de sept cents victimes des violations des droits humains et des pluies diluviennes dans le Grand-Bandundu. 

Lors d'un entretien à Radio Okapi, le président de cette organisation, Myrhand Lumumba, a expliqué que nombreuses de ces personnes vulnérables manquent de nourriture, de vêtements, d’abris et passent nuit à la belle étoile à Kwamouth et plusieurs autres agglomérations de ce coin du pays.

« En cette période cruciale, je voulais ici lancer un appel non seulement à toute la notabilité du Grand Bandundu mais aussi aux élus de voir comment faire pression au Gouvernement congolais pour que la population vulnérable du Grand-Bandundu puisse être consolée dans sa souffrance », a déclaré Myrhand Lumumba.

Selon lui, il est inadmissible de constater que, depuis le mois de janvier, il y a eu des tueries, des viols systématiques et des hommes qui ont été enterrés. Mais, aujourd'hui, cette population reste impatiente de voir madame le ministre de la Justice se mettre à l’œuvre pour voir dans quelle mesure on doit établir les responsabilités. 

« Que ceux-là qui se sont comportés de manière irrégulière subissent la rigueur de la loi et pourquoi pas apporter des mesures reparationnelles à toutes ces victimes! Comme cela ne suffisait pas au mois d’aout dernier, nous avons connu des catastrophes naturelles. Je voulais demander le bon sens du président de la République », a poursuivi Mhyrand Mulumba.

L'espace Bandundu est, depuis janvier dernier, en proie à une crise sécuritaire due à l'activisme du groupe armé Mobondo.

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