Revue de presse du lundi 9 octobre 2023.
Des journaux parus ce lundi à Kinshasa reviennent sur le dépôt de candidature de Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession, pour la présidentielle de décembre 2023, au Bureau de réception et traitement des candidatures (BRTC) de la CENI.
Congo Nouveau rapporte que la candidature du Président Félix Tshisekedi, a été enregistrée, en milieu d’après-midi samedi dernier, au Bureau de réception et traitement des candidatures (BRTC), de la CENI à Kinshasa, lui donnant l’opportunité de briguer un nouveau mandat de 5 ans. Accueilli par le rapporteur et superviseur de l’opération de dépôt de candidature, Patricia Nseya Mulela, et après avoir rempli les formalités administratives, note cet hebdomadaire, Félix Tshisekedi, accompagné notamment de son épouse, Denise Nyakeru et de plusieurs personnalités politiques, a été conduit auprès du Président de la CENI, Denis Kadima. Ce dernier, indique ce tabloïd, a donné au Chef de l’Etat, comme aux 15 candidats Président de la République qui l’ont précédé, un aperçu de la manière dont est mené le processus électoral qui va déboucher sur les scrutins couplés du 20 décembre 2023.
Sur le même chapitre, la Prospérité signale que Félix Tshisekedi envisage sérieusement la pérennisation de sa dynamique de rupture d’avec les pratiques incommodes au sommet de l’Etat, de transformation et de développement dans tous les secteurs de la vie nationale. Revenu à Kinshasa pour déposer, en mains propres, sa candidature à la présidentielle, écrit ce quotidien, le président en exercice, candidat indépendant, considéré également comme candidat unique de l’Union Sacrée de la Nation, a révélé les priorités de sa prochaine mandature. Ce portail précise que n’eût-été les mesures sécuritaires adoptées, samedi 7 octobre, les deux bandes de direction du Boulevard du 30 juin auraient certainement été pris d’assaut par les milliers des partisans des regroupements et partis politiques membres de l’Union sacrée de la nation (USN), méga-plateforme politique acquise au soutien de la vision du Chef de l’Etat et sa réélection aux élections du 20 décembre 2023.
EcoNews est d’avis qu’avec la clôture dimanche 8 octobre, de dépôt des candidatures à la présidentielle de décembre prochain, l’heure est à la veillée d’armes dans différents états-majors des partis et regroupements politiques.
La Référence Plus cite Félix Tshisekedi qui a attiré l'attention de la population sur certains candidats à la présidence de la République qu'il a qualifiés de « candidats fabriqués » par des officines depuis l'étranger pour promettre monts et merveilles. « J'aimerais, à travers vous, mettre en garde notre population face aux candidats de l'étranger. J'ai parlé de notre ambition de devenir indépendant sur le plan économique. Cette vérité ne plait pas aux étrangers. Ces derniers vont fabriquer des candidats qui viendront vous parler de plusieurs choses. Cependant, ne craignez rien, car vous êtes les plus forts et vous devez rester vigilants face aux discours des uns et des autres », prévient-il dans les colonnes de ce quotidien. Ce portail signale que cette opération de réception des candidatures à l'élection du président de la République, s'est clôturée dimanche conformément au calendrier électoral rendu public le 26 novembre 2022.
Mwangachuchu condamné à mort
Sur un autre chapitre, la Tempête des tropiques indique que la haute cour militaire, siégeant dans l'affaire opposant l'auditeur général à Édouard Mwangachuchu et son coprévenu, le commissaire principal Robert Mushamalirwa, a rendu public ce vendredi 6 octobre son arrêt, cinq mois après le début de cette affaire devant cette juridiction militaire. Selon ce quotidien, le député Mwangachuchu, principal accusé, est condamné à la perpétuité pour trahison, 20 ans de prison pour détention illégale d'armes de guerre et de munitions et à la peine capitale pour participation à un mouvement insurrectionnel. A titre de dommages et intérêts, souligne ce tabloïd, le condamné doit payer 100 millions USD en franc congolais. La Haute Cour se dit cependant incompétente d'ordonner sa déchéance en tant que député, rappelle ce portail.
Pour le Potentiel, il s'agit là d'un procès exemplaire qui, non seulement, aura permis aux accusés d'être jugés dans le respect du droit, mais aussi, devra servir de leçon à tous ceux qui sont loin de comprendre que rien, alors rien, ne peut aujourd'hui, arrêter la marche démocratique du pays. S'inscrire dans un tel schéma mettant en danger la démocratie. Dans la foulée de l'audience organisée à la prison de Ndolo à Kinshasa, fait savoir ce quotidien, la Haute Cour militaire a cependant acquitté et libéré sur le champ son co-accusé Robert Mushamalirwa, commissaire principal de la Police nationale, en détachement auprès de la Société minière de Bisungu (SMB) d'Edouard Mwangachuchu. Par ailleurs, poursuit ce tabloïd, la Haute Cour militaire a non seulement ordonné la confiscation des armes et munitions au profit de l'Etat congolais, mais aussi la restitution de tous les biens d'Edouard Mwangachuchu non concernés par cette affaire judiciaire. Ce journal rappelle que la RDC avait esté en justice contre le député Mwangachuchu, après que les forces de sécurité ont découvert, le 28 février dernier, une cache d'armes dans le périmètre de la société minière appartenant à cet élu national.