La société civile du groupement de Tsere (Ituri) a alerté, ce lundi 11 septembre, sur le risque de noyade qu’encourent les habitants des localités bordant la rivière Mbio dans la périphérie de la ville de Bunia.
Sur la rivière Mbio qui sépare Rwampara de Shari, à une dizaine de kilomètres de Bunia, il n’y a jamais eu de pont, rapporte la société civile locale.
Pendant la saison pluvieuse, les habitants de Rwampara et Shari ne parviennent pas à rallier les différentes entités voisines. Les plus courageux usent des moyens de fortune pour faire la traversée, s’exposant ainsi au risque de noyade.
Lorsque cette rivière déborde, les élèves sont bloqués et ne savent pas comment accéder à leurs écoles. Il en est de même pour les femmes enceintes ou d’autres malades qui rencontrent des difficultés à se rendre à l’hôpital local, relate un notable de Tsere.
A l’initiative du chef de ce groupement, la communauté locale s’est lancée dans un projet de construction d’un pont dont les travaux sont à l’arrêt depuis trois mois, faute de moyens.
Selon le responsable de la société civile du groupement Tsere, Isaac Nyakulinda, le gouvernement doit appuyer les efforts de la communauté locale qui a réussi à construire partiellement cet ouvrage grâce aux contributions des habitants.
L’adjoint du directeur de cabinet du gouverneur de la province en charge de l’économie, finance et développement recommande aux responsables locaux de ces entités de déposer une demande officielle d’appui afin de permettre au gouvernement provincial de soutenir ce projet.