L'Egypte et l'Éthiopie font partis de six nouveaux pays qui ont adhéré aux BRICS à l'issue de leur 15e sommet, clôturé ce jeudi 24 août à Johannesburg (Afrique du Sud). Composés du Brésil, de la Russie, de l’inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud, les BRICS ont décidé de renforcer la coopération en matière de sécurité alimentaire entre eux et d'autres pays.
Ils ont également affirmé leur soutien indirect à la Russie en condamnant les sanctions internationales contre ce pays. Ces résolutions ont été adoptées lors de ce sommet de Johannesburg.
Les BRICS sont également revenus sur la guerre en Ukraine. Le groupe « note avec appréciation l'initiative africaine visant à résoudre le conflit ukrainien ». Et pour son extension, le groupe a accepté 6 nouveaux membres. Il s'agit de l'Argentine, l'Égypte, l'Iran, les Émirats arabes unis, l'Arabie saoudite et l'Éthiopie. Pour sa part, la RDC représentée par le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a pris part à ce sommet comme invité.
Pour un monde multipolaire, les BRICS ont plaidé pour « la réforme de l'ONU » et ont appelé à « une représentation accrue des pays en développement au Conseil de sécurité de l'ONU ».
Se positionnant sur les conflits que connaît le monde, ce groupe politico-économique affirme son engagement pour « la résolution pacifique des conflits au Niger, en Libye et au Soudan sur la base de la médiation de l'ONU et de l'Union africaine ».
Ils soutiennent également « les aspirations du Brésil, de l'Inde et de l'Afrique du Sud à jouer un rôle plus important au Conseil de sécurité de l'ONU » et s'opposent « aux barrières commerciales, y compris celles imposées par les pays développés sous prétexte de lutter contre le changement climatique ».
Et enfin, les « dirigeants des BRICS soutiennent l'utilisation des monnaies nationales dans le commerce international et les transactions financières entre les pays des BRICS ».
Il faut dire que lors de ce sommet, les pays des BRICS n'ont pas pris la décision de créer une monnaie unique. Une décision attendue pour faire barrage à l'hégémonie du dollar.