Des femmes politiques et leaders de la société civile du Nord-Kivu ont sollicité, vendredi 18 aout, l’accompagnement de la MONUSCO pour la suite du processus électoral 2023.
Elles ont réagi ainsi lors d’un café politique organisé à Goma, à la suite du faible leur taux de représentativité sur les listes de la CENI à la députation nationale.
« Pour la MONUSCO, nous recommandons un renforcement des capacités en termes d’appui pour aider les femmes à relever leur niveau pour être compétitives dans le secteur (NDLR : électoral) », a déclaré Ester Vira de l’ONG AIDPROFEN.
Ces femmes regrettent avoir été toujours reléguées à la seconde place au sein de leurs partis politiques.
Selon Neuilly Lumbulumbu de l’ONG Sauti ya Mama Mkongomani, c’est ce qui est à la base de faible taux de participation des femmes au processus électoral au Sud-Kivu :
« Plusieurs partis politiques n’ont pas aligné les femmes. Et ceux qui en ont aligné quelques-unes, l’ont fait juste pour ne pas payer la caution comme le dit la loi électorale ».
La section des affaires politiques de la MONUSCO a initié ce café politique pour écouter les femmes et assurer une bonne préparation de la suite du processus de dépôt des candidatures pour les élections de 2023.